De la Grande démission au "quiet quitting" : comment lutter contre le désengagement et la perte de sens au travail ?
Après la Grande démission et la guerre des talents, place au « quiet quitting » : les collaborateurs ont décidé de ne plus se démener au travail sans contrepartie, et favorisent leur équilibre vie pro/vie perso. Comment lutter contre ce désengagement ?
La période de crise sanitaire a indéniablement bouleversé le monde du travail, remettant en question son organisation, engendrant une perte générale de sens au travail, ainsi qu’un alourdissement de la charge mentale. Un premier mouvement, la “Grande Démission”, a causé une vague de démissions de plus de 38 millions de collaborateurs américains en 2021.
Elle s’est ensuite étendue sur le marché du travail français où l’attraction et la rétention des talents sont devenues des enjeux majeurs et ont conduit à un deuxième mouvement : la guerre des talents. Les candidats sont désormais en position de force, et les organisations sont alors forcées à être plus flexibles et à s’adapter à leurs attentes et aux nouvelles tendances.
Quelles sont-elles ? Les talents sont aujourd’hui à la recherche d’un emploi dans lequel ils trouvent du sens, qui leur garantit un bon équilibre de vie et d’une entreprise dans laquelle ils s’identifient (valeurs organisationnelles, démarche RSE, etc.) Ainsi, les éléments à mettre en avant par les entreprises aujourd’hui pour améliorer leur marque employeur et l’expérience collaborateur sont :
- une organisation du travail flexible permettant un bon équilibre vie pro/vie perso
- un projet d’entreprise responsable
- la reconnaissance au travail
- un état d’esprit collaboratif
Le quiet quitting, la nouvelle tendance
Plus récemment, les entreprises font face à un troisième et nouveau mouvement, le “quiet quitting”, lui aussi une conséquence de ces nouvelles attentes des collaborateurs et qui a un impact non négligeable sur la productivité des entreprises.
Qu’est-ce que le quiet quitting ?
Popularisé sur les réseaux sociaux, ce terme anglophone désigne une “démission silencieuse” de son emploi. En effet, ce mouvement consiste à refuser que sa vie professionnelle prenne le dessus sur sa vie personnelle : l’idée est de respecter ses obligations contractuelles sans chercher à en faire plus : ne pas travailler en dehors des heures de travail, ne pas être proactif/ve, faire le strict minimum. En réalité, il n’est aucunement question de démission, mais plutôt de désengagement car :
- Les collaborateurs ont été déçus dans le passé et ne trouvent alors plus l’intérêt de se démener pour une entreprise qui ne leur exprime pas sa reconnaissance ou ne tient pas ses promesses quant à une augmentation de salaire/une évolution professionnelle. De plus, en cette période d’inflation que nous traversons actuellement, les collaborateurs voient leur pouvoir d’achat diminuer de plus en plus alors que leur salaire reste inchangé.
- 44% des collaborateurs sont en situation de détresse psychologique, ressentent du stress au travail, et 60% estiment que leur direction ne s’en rend pas compte et n’agit pas en fonction. Les collaborateurs veulent désormais préserver leur santé mentale et éviter le burnout.
Comment lutter contre le désengagement et la perte de sens des collaborateurs ?
La lutte contre le désengagement et la perte de sens au travail reposent sur un facteur clé : l’écoute collaborateur, grâce au sondage. Personne n’est plus à même que vos collaborateurs de vous faire part de leur ressenti, de leurs attentes et des problématiques internes.
Ecoutez vos équipes, détectez les signaux faibles et mettez en place des plans d’actions ciblés afin de :
- réduire la charge mentale : une charge mentale trop importante conduit bien souvent vers un burnout. Il est donc important d’être pro-activement à l’écoute des salariés et attentifs à leur ressenti concernant le stress, la fatigue, la charge de travail et la déconnexion pour prévenir les situations de détresse psychologique. En parallèle, ne sollicitez pas vos équipes en dehors des heures de travail et priorisez les tâches.
- favoriser un bon équilibre vie pro/vie perso : il ne faut pas oublier que c’est l’un des éléments clés du quiet-quitting. Cela passe notamment par une organisation flexible du travail : 55 % des employés déclarent que leur capacité à travailler de manière flexible aura un impact sur leur décision de rester ou non chez leur employeur. Offrez, dans la mesure du possible, un système de travail hybride, sans pour autant mettre de côté le projet d’entreprise et les relations de travail. Sondez vos collaborateurs sur leur ressenti et leurs attentes afin de mettre en place l’organisation la plus adaptée à VOTRE entreprise.
- redonner du sens au travail : les collaborateurs sont de plus en plus en quête de sens, devenu l’un des critères majeurs recherchés dans un poste. Cela peut être d'une part d'un point de vue individuel : accomplissement personnel, passion Sondez vos collaborateurs sur leurs objectifs d’évolution, leurs attentes concernant leurs missions, et ce qui les anime. D'autre part, ils sont à la recherche de sens d'un point de vue collectif : la recherche de sa place dans la société, la notion d’utilité à travers son poste ainsi que le désir de partager des valeurs communes à son entreprise, voilà ce qui donne généralement du sens aux collaborateurs. Développez votre marque employeur, promouvez la diversité et la mixité, engagez votre entreprise dans une démarche RSE, organisez des séminaires en faveur de l’écologie, etc.
- donner de la visibilité sur les perspectives d’évolution : le manque de visibilité sur les perspectives d’évolution est la cause principale de démission pour la majorité des travailleurs français. Sondez vos équipes sur leurs attentes en termes de formation et de carrière. Communiquez sur les possibilités d’évolution en interne et proposez le développement des compétences, ce qui favorisera leur engagement ainsi que leur productivité ! Il est important que vos collaborateurs se sentent reconnus et considérés au travail.
- mettre en place un modèle managérial adapté : pour lutter contre ce phénomène, il est préférable de favoriser un management axé sur la confiance : encouragez la prise d’initiatives et l’autonomie, accordez le droit à l’erreur, instaurez une culture du feedback…
Comment choisir sa solution d’écoute collaborateurs ?
De nos jours, il est facile et rapide d’être à l’écoute de ses collaborateurs, grâce à des plateformes de sondages collaborateurs. Il est très important de choisir le bon prestataire qui vous accompagnera dans vos démarches. Un bon prestataire doit :
- Être à l’écoute de vos besoins et proposer une solution personnalisée pour y répondre
- Être capable de vous accompagner à votre rythme
- Offrir une plateforme sécurisée, qui respecte la confidentialité RGPD
- Connaître et maîtriser parfaitement sa solution !
Octomine vous offre une solution de sondage 100% personnalisable, qui s’adapte à vos besoins. Notre IA segmente et compare vos résultats en temps réel et vous livre des recommandations sur les points de challenges et les plans d’action adéquats à mettre en place.