Et si écouter était la première étape vers la performance ?
À l’occasion de la semaine de la QVCT, on revient sur un levier souvent sous-estimé : l’écoute. Comment mieux comprendre ses équipes, instaurer un climat de confiance et agir concrètement ?

La semaine de la QVCT a débuté, et c’est le moment parfait pour se concentrer sur ce qui compte vraiment : écouter ses équipes.
Parce qu’une équipe qui se sait entendue, c’est une équipe heureuse, performante et unie.
Écouter peut sembler évident, pourtant, peu le font vraiment. Il ne s’agit pas juste d’être assis en face du collaborateur et de hocher la tête, pour oublier ensuite, mais bien d’entendre, de discuter en profondeur, et d’agir en conséquence.
L’écoute, la clé d’une bonne culture d’entreprise
La communication est la clé de toutes relations, et donc évidemment d’une connexion manager-collaborateur.
Tous les salariés ont des besoins en termes de quête de sens et de reconnaissance, mais chacun les trouve de manière distincte. Pour répondre à ces demandes, le manager doit être capable d’écouter chaque collaborateur de façon précise, d’identifier les points importants et les axes d’améliorations.
Une question se pose toutefois quant à la place du manager : comment trouver l’équilibre entre proximité et professionnalisme ?
Le manager doit pouvoir communiquer en toute confiance, en respectant la hiérarchie et ses devoirs (parfois, et même si cela va à l’encontre de ses affects, il doit prendre des décisions dictées par la stratégie, et non motivées par sa propre volonté).
Pourquoi l’écoute est clé, et comment la rendre concrète ?
Écouter pour mieux comprendre
On ne la présente plus : la pyramide de Maslow est essentielle pour comprendre les besoins d’un individu.
Instaurée par Abraham Maslow en 1943, elle s’organise de la manière suivante :

Les besoins sont classés en cinq catégories, communes à tous les individus. Plus on se rapproche du bas de la pyramide, plus le besoin est vital, mais aussi global. Au contraire, le besoin d’estime est comblé différemment selon l’individu : quelqu’un sera fier de lui pour une tâche quotidienne, quand un autre se fixera des objectifs à long terme.
Le bonheur - ou bien-être - est atteint lorsque tous les besoins sont comblés.
L’entreprise doit avoir une logique similaire pour répondre aux besoins de ses équipes. Son rôle est notamment du côté de la sécurité, de l’estime, et de l’auto-actualisation. L’estime de soi, la confiance et la réussite, sont des composantes essentielles du bien-être en entreprise.
Pour ce faire, le collaborateur doit se sentir écouté (et surtout compris).
Écouter, vraiment.
Deux solutions émergent :
- Une écoute active : prise de notes, faire reformuler, poser des questions, laisser la personne exprimer le fond de sa pensée, …
- Des entretiens personnalisés, permettant de cibler précisément les besoins du collaborateur.
Une écoute efficace permet de fidéliser et retenir ses talents, un meilleur engagement, une optimisation de la marque employeur, et, plus globalement, une hausse de la productivité.
L’outil de communication, le facteur X ?
Pratiquement toutes les entreprises disposent d’outils de communication, internes comme externes, mais tous ne sont pas adaptés à une discussion profonde.
Si un manager doit communiquer avec un collaborateur sur un sujet crucial, et qu’il ne peut pas le faire en vis-à-vis, l’outil doit être confidentiel et adapté. L’idéal est que le collaborateur puisse choisir le canal via lequel il se sent le plus à l’aise.
Et sonder à plus grande échelle ?
L’entretien individuel est une chose, mais il comporte plusieurs défauts : le collaborateur peut l’estimer comme un fardeau, ne pas se livrer pleinement, craindre des représailles, …
Alors, comment comprendre réellement ses équipes et optimiser les retours de terrain ?
La solution qui apparait d’office est le sondage collaborateurs. Un outil qui permet de sonder les équipes régulièrement, qui vous accompagne au quotidien, flexible et personnalisable, qui va plus loin que les résultats et propose des solutions.
Plus globalement : il évite l'absentéisme, les coûts liés aux crises, la baisse de morale, … pour booster la productivité et retenir les talents.