RPS : Comprendre et prévenir

Les risques psychosociaux (RPS) en entreprise sont un fléau que nous allons tenter de comprendre.

RPS : Comprendre et prévenir

Les risques psychosociaux (RPS) sont un phénomène dont on entend de plus en plus parler. Ils regroupent des facteurs comme le stress, le harcèlement ou le burn-out, qui ont un effet néfaste sur la santé mentale des salariés. De plus en plus présents dans les entreprises, ils peuvent impacter les individus, mais aussi l’entreprise toute entière. Nous allons tenter de comprendre ce que sont précisément ces RPS et proposer des solutions pour les prévenir efficacement.


Que sont les RPS ?

Les RPS sur son lieu de travail constituent des situations lors desquelles nous développons de grands risques de développer :

  • Du stress. Le stress est un état réactionnel qui se développe lors d’un sentiment d’agression ou un choc. C’est une situation de forte tension survenant lorsque nos ressources ne permettent pas de répondre aux contraintes auxquels nous faisons face.
Exemple : les RPS qui génèrent du stress conduisent à des situations d’absentéisme des collaborateurs, qui cherchent à se protéger d’une situation toxique. L’absentéisme mène à une baisse de productivité et des performances, qui conduit au stress, et ainsi de suite, jusqu’à la potentielle faillite de l’entreprise et le burn-out des salariés.
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Octomine se positionne au niveau de l’évaluation du stress, diminue l’absentéisme et augmente ainsi la solidarité, l’engagement et les performances de votre entreprise.

Des violences internes. Les plus connues sont le harcèlement moral et sexuel, mais nous retrouvons également toutes les formes de discriminations qui font vivre à l’individu des situations de mal-être, et qui ont tendance à se reproduire au sein de l’entreprise.

Exemple : Un manager qui communique peu, ou de mauvaise manière, auprès de ses équipes créera des situations alambiquées et confuses pour les salariés.
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Octomine permet aux employés de s’exprimer sur ce genre de situation, de dire librement ce qu’ils ressentent sans peur d’être jugés.

Des violences externes. Ces dernières concernent les violences produites par des membres extérieurs envers des collaborateurs de l’entreprise. Ce sont souvent des menaces, voire des agressions.

Exemple : Un client exigeant ou stressé va communiquer son sentiment négatif aux membres de l’entreprise qui vont accumuler de mauvaises émotions tout au long de la journée, rentrer chez eux de mauvaise humeur et transmettre cela à leur famille.
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Octomine, de par ses sondages, aide les managers à prendre rapidement connaissance des tensions individuelles et prévient les émotions négatives.

Les risques psycho-sociaux peuvent être de plusieurs natures. Il est important de préciser que ce ne sont pas, comme nous pourrions le croire, “seulement” des agressions directes et facilement identifiables, aussi bien liés aux relations sur son lieu de travail qu’à son activité elle-même. Souvent, ce sont de prime abord des signaux faibles qu’il est important de pouvoir détecter rapidement pour prévenir avant que la situation ne dégénère.

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Prévenir pour mieux guérir, somme toute.

Familles de RPS

Il y a donc plusieurs catégories de RPS, plusieurs “familles”. On en recense à ce jour 6 :

1️⃣ L’insécurité. Liée, notamment, à la crainte de perdre son emploi : elle est donc due à une mauvaise relation avec l’employeur.

2️⃣ Le manque d’autonomie. Cela comprend l’impossibilité d’agir, et donc la sensation de se sentir inutile et de perdre confiance en soi. Ce peut être lié à un management trop strict ou à des ressources insuffisantes, ce qui risque fortement de créer une spirale négative en empêchant le salarié de prendre des initiatives personnelles.

3️⃣ Un surplus émotionnel. Ce point peut engager énormément d’aspects. On fera notamment référence au fait que certains salariés puissent être très mal à l’aise dans leurs relations interpersonnelles et que cela ait des répercussions sur leur psychisme.

4️⃣ L’intensité et le temps de travail. Le mot clé est ici l’équilibre. Une intensité et un temps de travail (horaires décalés) en disparité avec ce qui est légalement prévu peuvent entraîner des maladies mentales comme physiques, voire conduire à des AVC ou des suicides.

5️⃣ Les conflits de valeurs. Cette catégorie concerne principalement la contrainte pour certains salariés d’effectuer des tâches en désaccord avec leurs valeurs. C’est alors une question d’éthique qui se pose.

6️⃣ Les rapports sociaux. Ils n’englobent pas seulement les relations avec ses collègues et ses supérieurs, mais également une certaine justice organisationnelle : voir un collègue promu “injustement” et en faire les frais peut constituer un facteur de RPS.

Nous avons jusque-là parlé des risques à l’échelle individuelle, mais, comme nous l’avons évoqué plus tôt, l’entreprise n’en est pas exemptée. Ainsi, absentéisme, turnover important et régulier, dégradation de l’ambiance de travail, voire même faillite sont des risques à prendre en compte.

Législation vis-à-vis des RPS

Les RPS ne sont pas encore “officiellement” entrés dans le Code du travail. Néanmoins, son article L.4121-1 impose à l’employeur de “prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé mentale et physique des travailleurs”. Il doit : prévenir, informer, former, et mettre en place des moyens adaptés pour y palier.

Pour rappel, un employeur qui adopterait une attitude discriminatoire s’exposerait à 3 ans d’emprisonnement et 45 000€ d’amende.

Prévenir les RPS

Il est fondamental de ne pas hésiter à dire les choses, à mettre les choses à plat avec son supérieur lorsque la situation se complique. Il faut donc combiner santé et conditions de travail.

Des formations peuvent également être mises à disposition des salariés pour prévenir, et un DUERP (Document Unique d'Évaluation des Risques Professionnels) est obligatoire dans toute entreprise dès l’embauche du premier salarié.

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Octomine vous aide à prendre la température de vos collaborateurs, en leur permettant d’exprimer leurs ressentis et en vous donnant un retour complet et précis sur différents facteurs.

En bref : les risques psycho-sociaux résultent d’un déséquilibre entre les ressources dont on dispose et les contraintes auxquels nous faisons face. Le mal-être de l’individu ne doit jamais être banalisé, négligé. En plus de l’importance d’oeuvrer à ce que tous les salariés se sentent bien et soient heureux de travailler pour leur entreprise, leur situation peut entraîner une réaction en cascade et faire basculer l’entreprise dans une dynamique périlleuse.